Patrimoine historique
Des gallo-romaines à nos jours, découvrez l'histoire de Florac et ses monuments.
De l'ancienne Gare au pont de Fer:
Cette gare était le point de départ de la ligne Florac – Ste Cécile d’Andorge.
Exploitée de 1909 à 1968 par les Chemins de Fer Départementaux (CFD), cette voie reliait la sous-préfecture Lozérienne à la ligne St. Germain des
Fossés/Nîmes qui désenclavait les Cévennes.
Le pont traversant le Tarnon, construit en 1890 sur le modèle Eiffel, fut un des premiers ouvrages métalliques réalisés à cette époque.
Le temple:
Vers 1550, dans sa grande majorité, la population cévenole adopte les idées de la Réforme. L’Eglise protestante de Florac est officiellement fondée en 1560. Le temple actuel est le 3ème construit dans la ville. Il a été inauguré en 1833, la même année que l’église, consacrant ainsi la paix entre la communauté catholique et protestante après deux siècles de conflits religieux. Son architecture sobre et austère, caractéristique des
temples protestants, est particulièrement bien adaptée à la prédication.
L'église St Martin:
L’église primitive, édifiée vers 1130 par les moines de l’abbaye de la Chaise Dieu fut détruite en 1561 et remplacée par un temple, rasé en 1629. Rétablie en 1634, l’église St Martin fut entièrement reconstruite en style néoclassique, en 1833.
La maison de la congrégation:
Classée Monument Historique, cette maison datant de 1583 possède un remarquable portail orné. Occupée successivement par un couvent de Capucins, un hôpital, et enfin la sous-préfecture elle appartient depuis
1851 à une congrégation religieuse.
De nos jours, elle abrite une école privée.
Le palais de Justice:
Construit en 1829 par l’architecte Boivin, Palais de Justice de 1831 à 2010, ce bâtiment abrite aujourd’hui diverses manifestations scolaires ou culturelles.
Le château de Florac:
Rebâti en 1652, après les guerres de religion, le château de Florac occupe l’emplacement de l’ancien château féodal. Au moment de la Révolution, il est transformé en grenier à sel.
Vendu à l’État en 1810, il est alors utilisé comme prison. Depuis 1976, il abrite le siège du Parc national des
Cévennes.
Le ferradou et le foirail:
Portique servant à ferrer les bœufs, il est situé sur l’ancien foirail où se tenaient les treize foires annuelles de Florac. Ces lieux d’échanges et de fêtes accueillaient ovins, caprins, bovins et porcins provenant des Causses, des Cévennes, du mont Lozère et parfois plus loin.
On y vendait du vin, des châtaignes, du blé, des fruits, des tissus de laine, etc.
L'esplanade:
Aménagée au pied des remparts, à la place des fossés, l’esplanade est un lieu de rassemblement majeur ombragé de platanes centenaires et entouré de commerces variés. Vous pourrez y faire une pause ou prendre une collation dans une ambiance chaleureuse, après avoir salué, en haut de la place, le buste de Léon Boyer, né à Florac, ingénieur concepteur du viaduc de Garabit et collaborateur de Gustave Eiffel.
Le planet et la Grande Rue:
La maison qui fait angle est l’une des plus anciennes de Florac : sa tour, vestiges des remparts, surveillait la porte du « Thérond ».
La rue Armand Jullié, ancienne Grand-rue, était bordée d’échoppes et de « remises ».
Au début du XXe siècle, une vingtaine de « rouliers » remisaient ici. Ils y logeaient des chevaux de renfort pour franchir les sept cols qui entourent la vallée.
Les façades de cette rue, marquées par le temps, font l’objet de réhabilitation.
Les hirondelles et martinets noirs nichent dans les génoises des toitures, mais l’’évolution de l’urbanisation fragilise leur habitat.
