entrée de la mairie de Florac

Patrimoine naturel

Le patrimoine naturel de la ville de Florac Trois Rivières est très vaste de part le territoire de la commune et notamment aux confins des Causses et Cévennes et des gorges du Tarn. Ces espaces naturels sont riches en biodiversité et sont un atout considérable pour l'attractivité du territoire.
Ces éléments sont repris dans un atlas de la biodiversité en collaboration avec le Parc National des Cévennes. La préservation de ces sites fait l'objet d'un remarquable patrimoine naturel.
Quelques sites sont décrits ci dessous et permettent de mettre en lumière leur diversité et leur attrait.
Florac Trois Rivières Florac est aujourd’hui un pôle touristique, siège du Parc national des Cévennes et des « Causses et Cévennes » inscrits à l’UNESCO au titre de « paysages culturels de l’agropastoralisme méditerranéen ».

Le Tarnon et ses rives:

La préservation de la végétation des rives, riche en habitats rares est un enjeu majeur qui justifie un classement d’intérêt européen «Natura 2000».

Présents sur le Tarnon, la Loutre et le Castor d’Europe, de mœurs crépusculaires et nocturnes restent difficiles à observer. Le poisson est l’aliment de base de la Loutre, le Castor se nourrit des saules croissant sur
les berges. La ripisylve, formation boisée ou arbustive occupant les rives, contribue à la biodiversité et limite l’érosion des berges, car lors des épisodes cévenols, les crues peuvent atteindre 6 mètres de hauteur.

La draille et la pisciculture:

En dessus de l’église, cette ruelle rejoint à gauche l’ancienne draille de la Margeride, qui a vu passer pendant des millénaires les troupeaux transhumants montant en estive.
La pisciculture, en amont du pont de la Draille et au bord du Vibron, perpétue une tradition d’élevage de poissons d’eau douce.

La pisciculture
Le vivier
Le vivier face à Rochefort

La source du pêcher et le parc Paul Arnal:

Dans un grand parc calme et ombragé, la source du Pêcher, drainant vers le Tarnon les eaux de la partie est du causse Méjean, jaillit d’un gros éboulis rocheux.

C’est le jeu des failles qui rend possible l’alimentation de la source.

Le mot « pêcher » vient de l’occitan « pesquièr = vivier » issu du latin « piscis = poisson ».

La source du Pêcher

Le Vibron et sa faune:

Né de la source du « Pêcher », le Vibron, aménagé en plusieurs retenues, assura de tout temps la ressource en eau potable de la ville. Il actionnait plusieurs moulins et alimentait le vivier à poissons. Le nom Vibron dérive de l’occitan vibre = castor.
Vous pourrez y observer le cincle plongeur, appelé aussi merle d’eau. Pour se nourrir d’insectes aquatiques, il peut marcher sous l’eau et niche dans
les trous de murs ou sous les ponts.

En juin, au crépuscule, dans les ruelles aux alentours du Vibron, s’élève le chant flûté du crapaud accoucheur. Ce nom vient du fait qu’après l’accouplement, les mâles transportent les œufs sur leur dos.